rées, les discussions, les jetons remboursés
à coups de gueule et de poing, des étrangers
ou des mineurs plumés, comme clients
des repris de justice, des proxénètes, des
filles publiques couchant avec les croupiers,
le changeur, l’huissier et les domestiques
dans l’espérance d’être mises dans « la
combinaison », mendiant une thune ou un
louis pour jouer, le comité composé d’anciens
valets de chambre ou chauffeurs…
Des vieilles dont les gigolos attendent patiemment
au vestiaire, en compagnie des
chiens, la fin de la partie… Des malheureuses
allant du tripot au cabaret et du cabaret
au tripot, perdant ici le louis péniblement
gagné là…
Toujours la même chose : des gens sans famille, sans amis, seuls dans la vie, préférant la nuit, craignant le jour.
Certains ont-ils vraiment eu de l’argent, sont-ce vraiment des décavés et des dévoyés abandonnés après trop de dettes et d’histoires louches par leurs parents et leurs relations ? ont-ils vraiment été en Amérique, aux Indes, ont-ils vraiment tenu des bancos de mille louis ? Ne sont-ce pas, plutôt, des aventuriers, des chevaliers d’industrie qui n’ont jamais eu le sou et qui cherchent la poire ? Il y a peut-être des deux. Mais, c’est