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Et lui, interrompant ses menaces, répondait :

— Je vous aime ! je vous aime !

Le cortège arriva au château. Le Comte avait donné des ordres. Les amants furent séparés, non sans s’être encore crié :

— Je vous aime ! je vous aime !

— Je vous aime ! je vous aime !

La jeune femme fut conduite dans ses appartements, où on la délivra de ses liens.

On la laissa seule. Elle tomba sur une fourrure, inerte.

Bientôt, elle se souvint. La scène se retraça à ses yeux. Alors, elle pleura longuement Et cela la soulagea.

À cet instant, la première femme de chambre vint la prévenir que le Comte ordonnait qu’elle revêtît ses plus belles parures : il attendait les seigneurs du château voisin. C’est vrai, elle avait oublié ces hôtes qui devaient arriver dans quelques heures.

Maintenant, elle ne savait plus quoi penser. Le Comte lui ordonnait de s’habiller. Il avait donc l’intention de se taire, de pardon-