d’aller te plumer. — Dis donc, Étienne, c’est-il la tienne ? Sacré mâtin, v’là des rondins. »
Et puis les gosses piaillèrent : « Oh ! c’te cafétière ! Elle l’a épousé pour ses croquenots. Ils sont bat. Ça coûte cher, des paffes comme ça, parce que ça paye des portes et fenêtres. »
Le gars « moelleux » arriva sur l’homme au loup en balançant ses poings.
Il lui dit tranquillement : « Toi, j’te vas asseoir du coup. J’te vas foutre un transfèrement que le mur de ton trou t’en rendra un autre. » Et il lui envoya sous le menton deux brusques poussées.
L’homme au loup chancela, prit sa pioche et la balança. L’autre regarda en dessous et crocha un pic à moitié enfoncé dans un tas de cailloux.
« T’en veux ? dit le carrier maigre. J’te fais claquer la tirelire. Mon nom, c’est La Limande ; je suis Parigot, de Belleville ; je me suis lavé les pieds à la Nouvelle pour une gonzesse que je n’avais pas assez à la bonne ; ça fait qu’un soir j’ai crevé une boutique et j’ai été paumé sur un fric-frac. Je reviens de loin ; j’ai tiré quinze longes. Je m’en fous, je vais te tomber. »
Alors la femme sauta sur le gars et cria : « Tu entends, je te défends la batterie. Il va te crever ; je le connais ; je ne veux pas que tu te battes… Je ne veux pas… Je ne veux pas… »
Le gars « moelleux » la poussa de côté.
« Moi, dit-il, j’ai pas de nom. Je me suis pas