Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/111

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e repas, et déposez vos armes. — Au même instant le captif tourne la tête et lance à Ronald un rapide coup d’œil.

c’étoit un regard significatif que le guerrier comprit facilement.

XXIV.

Alois, dit-il, nous ferons feu et table à part. Apprenez que c’est un pèlerinage que Mon compagnon, ce page et moi, nous avons entrepris. Nous avons fait serment d’abstinence et de veille, jusqu’à te que notre vœu soit rempli ; nous ne pouvons quitter nos plaids et nos glaives,’ ni partager le repas d’un étranger. Pendant les heures du sommeil, l’un de nous est tenu de veiller. Ainsi ne vous offensez pas si nous choisissons ce coin de la hutte pour nous y retirer. — Etrange vœu ! dit le plus âgé des montagnards ; il est difficile de le bien observer. Que diriez-vous donc si, pour répondr