Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/112

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e à la méfiance dont vous ré-compensez notre bon accueil, nous refusions de vous faire part de notre chasse ? — Nous vous dirions que nos épées sont d’une bonne trempe, et que notre vœu ne nous contraint point à mourir de faim quand nous pouvons nous procurer des mets avec de l’or ou du fer. Le front de l’étranger s’enflamme de colère, il grince les dents ; irais tout son ressentiment s’éteint devant le regard étincelant de Bonald : son lâche cœur ne peut soutenir le front calme èt intrépide du monarque : — Que chacun suive donc là coutume de son clan, dit-il avec ûn faux sourire ; que -chacun se tienne dans ses quartiers séparés, et y mange et dorme à son gré.

XXV.

Un double feu s’allume. Pendant le repas, Ronald Bruce et le page veillent