Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/141

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e Ben-Ghoil, montagne des vents, ie soleil éclaira d’une clarté propice cet âpre sommet et le Loch-Ranza. — Bruce et ses compagnons saluent ces lieux avec foie ; i’-île sembloit reconnoître son monarque, tant la

côte étoit brillante, tant l’Océan étoit pur. Chaque vague diamantée rouloit paisiblement dans la baie, oit les cou-leurs de l’or-étaient mélées à celles de l’azur et de l’émeraude. La tour, la colline, le vallon et le bocage étaient richement nuancés par les teintes de la dernière heure du. soir. Le vent, qui soupiroit avec amour, interrompoit seul par intervalles ce silence solennel. Qui auroit voulu détruire le charme de ce tableau enchanté par des entre-tiens de combats et de malheurs ?

XIV.

Est-ce de la guerre que parle Ron