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Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/146

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XVII.

Bruce s’approche à ces mots. – Joyeux Edwardnote, dit-il, ce n’est point là le page qu’il te faut pour garder ton arc, remplir ta coupe, ou porter tes messages auprès de la beauté. Tu es un maître trop rude et trop irréfléchi pour cet orphelin. Ne vois-tu pas comme il aime à rester nuit et jour à l’écart ? Il est assurément plutôt fait pour servir notre sœur Isabelle dans les paisibles occupations du cloître, et pour y prier le ciel avec le père Augustin, que pour courir les aventures avec un guide tel que toi. — Grand merci de tes complimens flatteurs, répondit gaiement Edward. Mais un jour nous verrons qui de nous deux protégera ou emploiera mieux ce pauvre enfant… Notre vaisseau est en vue du rivage, lançons la chaloupe et débarquons.