Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/149

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e d’’un meurtrier, le grave Boyd et le gai Seton. Ils entourent le roi qui leur est rendu ; ils pleurent, et le pressent sur leur cœur ; vieillards et jeunes gens, seigneurs et vassaux ; celui qui n’•a jamais tiré le glaive du fourreau, comme le guerrier familiarisé avec les périls, tous sont déterminés à tout braver, et à vaincre ou à. mourir aux côtés de Bruce.

XX.

Guerre ! tu as tes farouches plaisirs, tes rayons de joie qui brillent et éblouissent comme l’éclair de lumière qui jaillit du bouclier sur le champ de bataille. Tels sont les trânsports que fait naître le cri de victoire, ou le serment de vengeance après une défaite, quand une armée pro-clame les noms de ceux qui ont succombé en braves. Terre des Bretons, tu fus toujours la patrie des héros ! et tes no