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Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/192

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sans. — Courage, lui dit Ronald ; encore quelques efforts. Je vais t’aider à supporter la fatigue. Mes bras sont vigoureux ; il me sera facile de porter un fardeau aussi léger que toi. Eh quoi, tu me refuses ! enfant capricieux. Eh bien, je te laisse à tes propres forces… Encore cette nuit, et je veux te placer auprès d’une belle dame ; là tu accorderas ton luth pour dire combien Ronald aime Isabelle. — A ces mots, épuisé par la fatigue et la douleur, Amadine abandonne le manteau ; ses membres tremblans lui refusent leurs secours ; il tombe au milieu de la rosée du soir.

XXI.

Que faire ? Le jour va luire, l’armée de Bruce avance à pas précipités, et ce seroit pour Ronald une honte éternelle s’il ne combattoit pas au pre-