Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/262

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NOTE 4. Paragraphe VIII.

Somerled étoit taniste d’Argyle et lord des Iles vers le milieu du douzième siècle. Son descendant, le héros de ce poème, portoit le nom d’Augus Og. Nous avons substitué à ce nom celui de Ronald, euphoniœ gratia.

NOTE 5. Paragraphe XI.

La maison de Lorn étoit descendue, comme celle du lord des Iles, d’un fils de Somerled.

NOTE 6. — Paragraphe XXI.

Ce phénomène, appelé feu de mer par les matelots, est un des plus beaux et dos plus intéressans qu’on admire dans les Hébrides. Parfois l’océan paroît entièrement illuminé autour du vaisseau, et une longue trace de lumière le suit dans l’obscurité. Ces clartés phosphoriques, dont l’origine n’est pas encore bien éclaircie par les naturalistes, nous semblent être causées par le rapide mouvement du vaisseau, lorsque les vagues sont saturées de frai on d’autres substances animales. Ce passage rappelle la description bizarre des serpens marins par Coleridge (l’auteur de Cristatel), dans sa ballade éminemment poétique du vieux marin :

Beyond the shadow of the ship

I watched the water-snakes, etc.