restée assise près du guéridon. Pauvre marquis de Torcy… nous voilà bien !
(Elle se lève et va replacer près de la porte du fond le tabouret qu’elle y avait pris.)
LA REINE, à gauche et prenant les dépêches que la duchesse lui a remises. Ah ! quel ennui ! Entendrai-je donc toujours parler de bill, de parlement, de discussions politiques ?… et ces dépêches du maréchal… qu’il me faut lire, comme si je comprenais quelque chose à ces termes de guerre ! (Elle parcourt le rapport.)
Scène III.
ABIG. Eh ! mon Dieu, que voulez-vous ?
MASH., à voix basse. Une lettre de notre ami !
ABIG. De Bolingbroke !… (Lisant vivement.) « Ma chère enfant… Puisque la fortune vous sourit, je conseille à vous et à Masham de parler au plus tôt de votre mariage à la reine. Mais pendant que vous êtes en faveur… moi, je suis perdu !… — Venez à mon aide ! Je suis là… je vous attends !… il y va de notre salut à tous. » Ah ! j’y cours.
(Elle sort par la porte du fond et Masham la suit.)
Scène IV.
LA REINE, toujours assise, se retournant au bruit de ses pas. Qu’est-ce ? (Masham