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Page:Scribe - Théâtre, 1.djvu/391

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D’ailleurs, j’ai des ménagemens à garder avec lui. Primo : je lui dois ma charge, qui n’est pas encore payée, il s’en faut ; ensuite, c’est le subrogé-tuteur d’Élise, et il a une influence… Je vais monter l’inviter.

ROSE.

Ce n’est pas la peine. J’entends gronder dans l’antichambre : ce doit être lui.


Scène III.

Les précédens ; JOLIVET.
JOLIVET.

La belle maison, et le bel exemple ! Personne dans l’étude ! Morbleu ! si j’étais là, je commencerais par renvoyer tous mes clercs.

DERVILLE.

Ce ne serait pas le moyen de les faire venir. Allons, Rose, dépêche-toi d’achever ton ouvrage, et fais toutes mes commissions. Eh bien ! tu t’en vas, et tu n’as seulement pas mis de bois dans le poêle. Tu veux donc que ces jeunes gens se morfondent ?

ROSE.

Monsieur, il y a trois bûches.

DERVILLE.

Eh bien ! mets-sen six, et qu’ils aient chaud.

JOLIVET, indigné.

Six bûches au mois de novembre !