Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
VICTOR, se mettant à écrire.
Allons, allons, maintenant ça va aller vite. (Ils sont tous à leurs bureaux, et travaillent avec ardeur.)
JOLIVET.
Les voilà tous à l’ouvrage ! ce n’est pas sans peine.
Scène VI.
Les précédens ; DERVILLE, habillé et sortant de son cabinet.
DERVILLE.
Monsieur Dubelair, voilà un acte qu’il faut porter à l’enregistrement.
DUBELAIR.
Oui, monsieur. (Il le donne à un des clercs, et dit à un autre.) Et vous, allez a la justice de paix. (Les deux clercs sortent.)
DERVILLE.
Y a-t-il des lettres ?
VICTOR, les prenant sur le poêle et les lui donnant.
Voilà, monsieur.
DERVILLE, en ouvrant une.
AIR : Ces postillons sont d’une maladresse.
C’est pour dîner chez un de mes confrères.
(Ouvrant une autre.)
Ça, c’est un bal chez l’avocat du roi !
Que de plaisirs nous donnent les affaires !
On n’a vraiment pas un instant à soi.
C’est chaque jour un dîner qui s’apprête.
Hommes d’affaire ! hommes d’état !
Ont à présent moins besoin de leur tête
Que de leur estomac.