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Page:Scribe - Théâtre, 1.djvu/418

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FRANVAL, écrivant.

C’est ça, un renfort. Les triples corsaires ! on dirait qu’ils ont peur que leur proie ne leur échappe. Allons, morbleu ! je ne m’étais pas trompé ; ils se ressemblent tous.


Scène XIV.

Les précédens ; DERVILLE.
JOLIVET, qui, pendant l’aparté de Franval,
à parlé bas à Derville.

C’est comme je vous le dis là, une affaire magnifique que j’ai déjà entamée chaudement : voilà comme on les menait de mon temps. (Voyant que Franval a écrit.) Il n’y a pas là de clercs… Je vais moi-même chez le notaire, et je reviens avec les pièces ; c’est au bout de la rue. (Excitant Derville.) Allons donc, allons donc, et songez à soutenir la bonne opinion que je lui ai donnée de vous. Il est disposé à merveille.

(Il sort.)

Scène XV.

DERVILLE, FRANVAL.
DERVILLE.

Je suis charmé, monsieur, de vous retrouver encore chez moi ; j’avais été forcé de m’absenter !

FRANVAL.

Oui, monsieur, je sais pour quelle raison ; mais vous étiez ici dignement remplacé. J’ai beaucoup ap-