Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
YANKO.
Non, ce n’est pas cela que je veux dire…
PEKI.
Eh bien ! monsieur, écoutez-moi : ce soir même, pendant le souper que mon père donne à son gendre, et auquel les femmes n’assistent pas… je sortirai sans bruit par la porte du jardin, où tu m’attendras !
YANKO.
Et où irons-nous ? qui protégera notre fuite ?
PEKI.
Ne t’inquiète donc pas, une grande dame qui veille sur nous… ma collègue ! l’autre femme du seigneur Tsing-Sing.
YANKO.
Elle qui est si méchante !
PEKI.
Elle ne l’est qu’avec son mari, les grandes dames sont comme cela… Tais-toi, la voici !
Scène I
Les précédens ; TAO-JIN.
TAO-JIN, entrant sur la pointe des pieds.
À merveille !… je m’attendais à vous rencontrer ensemble.
YANKO, à Peki.
Vous lui avez donc tout raconté ?
PEKI.
Eh ! mon Dieu oui ! quand on a le même mari, on se trouve liée tout de suite.
TAO-JIN, avec sentiment.
Et puis quand le malheur vous rassemble ! quand