Page:Scribe - Théâtre, 7.djvu/164

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LOLIVE.

Et moi aussi.

M. DE SAINT-MARCEL.

Et moi aussi ; et cependant vous consentez…

FRANVAL.

Il le faut bien, ne fut-ce que par curiosité, et pour avoir le mot de l’énigme.

LOLIVE, jetant son chapeau.

Vivat ! La parole de monsieur vaut de l’or. Je reprends la livrée, et mets aux pieds de Rosette M. Guillaume Lenoir, mylord Cook-Brook, et bien plus, le fidèle Lolive, valet de chambre de monsieur le Comte.

ÉDOUARD.

Comment, coquin, c’était toi ?

FRANVAL.

Fais donc l’étonné.

ÉDOUARD.

Je vous jure que je n’en savais rien, et que je ne le connaissais pas.

FRANVAL.

Encore ! par exemple, c’est là le plus difficile à croire.

LUCIE.

Et cependant, mon père, c’est la vérité ; nous vous mettrons au fait de tout.

ÉDOUARD.

Le ciel m’est témoin que, si j’en ai imposé aujourd’hui, c’était pour la dernière fois, et à mon corps défendant. Oui, monsieur, oui ? mon cher protecteur,