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Page:Secrétan – Les Droits de l’humanité, 1912.djvu/206

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rêt commun à confondre dans la même catégorie et dans la même appréciation la propriété mobilière et la propriété du sol, qui reposent en réalité sur des principes contraires : la première étant une conséquence du droit de l’homme à disposer de lui-même ; tandis que la seconde n’a point de rapport avec ce droit, qu’elle anéantit dans les lieux mêmes où la lettre des lois lui rend hommage.

Cet état des opinions ne laisse qu’une place assez étroite à ceux qui ne demandent que la justice et chérissent l’espoir que l’application conséquente de la justice aux institutions sociales amènerait une condition d’aisance relative et de bien-être dans la liberté. Ceux-ci croiraient avoir déjà beaucoup gagné si l’on daignait seulement réfuter leur thèse, au lieu de la dénaturer. Mais ici aussi le jour commence à poindre ; on ne pourra pas toujours brouiller toutes les questions. Celle que nous avons agitée est