Page:Secrétan – Les Droits de l’humanité, 1912.djvu/29

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trie, ce nous, c’est l’univers, dans la mesure où nous estimons pouvoir exercer quelque influence sur la direction et l’accomplissement des volontés dans l’univers. Et comme cette influence ne saurait déployer d’effet vérifiable que dans l’humanité, le nous qu’il faut vouloir pour se vouloir vraiment soi-même, le nous dont le bien comprend notre bien, c’est l’humanité. L’objet de notre devoir raisonnable, parce qu’il est impliqué dans les conditions mêmes de notre existence, c’est de travailler à l’accomplissement, à la manifestation de toutes les puissances physiques, mentales et morales de l’humanité, ce qui implique avant tout le développement de nos propres puissances, l’avènement de notre originalité personnelle, si nous possédons le principe d’une telle originalité, ce que l’effort seul peut mettre en lumière.

Être soi-même au service du genre humain : quel que soit le sentier par où l’on y