le firmament caché : comme ses compagnes elle prononça : « Je te salue, Maria Paréténia. » Puis, n’entendant point la voix de son tané, elle flaira en lui un douteux compagnon, peut-être un équivoque envoyé des chrétiens… et lui cria dans la figure :
— « Dis la prière, aussi, toi ! » Il hésitait, maintenant que rassuré, à partager ces pratiques détestables. Elle se coula sous lui, baissa la tête et lui mordit le flanc. Ses jambes nouèrent la cuisse de Iakoba qui la sentit menaçante, hargneuse, prête à le dénoncer. Il céda :
— « Je te salue, Maria Paréténia. »
Elle s’obstinait : — « Dis aussi la prière-pour-exterminer les Missionnaires : ô Kérito ! donne-nous de chasser les voleurs de ton nom ! de faire périr tous les chrétiens ! » Il répéta : — « Donne-nous de chasser les voleurs de ton nom ! de faire périr tous les chrétiens ! » Alors, elle lâcha, en quête d’un nouveau tané.
Lui, retomba. Une faible et pale lueur vaguait enfin par la vallée. Mais l’esprit de Iakoba restait noir et confus, ses entrailles entremêlées. Autour de lui, des formes à peine discernées s’enlaçaient toujours sans trêve. De nouvelles imprécations s’épandaient sur des modes indécis, chargées de rites et de noms inattendus. L’une d’elles, plus incroyable parce que plus familière à la fois et vieille comme le firmament sans âge, le fit tressaillir :
« Sauvez-moi, sauvez-moi, c’est le soir des dieux !