— Enfin il se hâta de monter sur leur pirogue, et il réclama le chef-du-pahi. Il ne lui flaira point le visage, en signe de bienvenue : mais, sachant le mode de salut habituel à ces hommes, il tendit la main droite, ouverte, en attestant sa grande affection : « Tu es mon parent, mon frère, mon fétii ! Tous les grands chefs venus ici ont été mes fétii ! Voici les marques de leurs promesses… » Il montrait une lame de fer, incrustée de signes comme une peau de prêtre. Il assurait que Tuti lui-même la lui avait confiée…
— « Hiè ! » fit Térii, « petite fierté ! » Dans la terre Papara, chacun possédait quelque dépouille étrangère, acquise sans peine. « Et le vieux en voulut d’autres, aussitôt ?
— Non ! il présenta quatre cochons forts.
— La ruse même ! Qu’est-ce qu’il reçut en retour ?
— Eha ! pas un clou. Le chef des étrangers repoussa les offrandes, en disant : « Ce jour est le jour « du seigneur ». On ne doit pas le profaner par l’échange de présents. »
— Quel est celui-là, le « seigneur ? »
— Un atua nouveau. Un atua de plus ! Haamanihi, non déconcerté, demanda « s’ils honoraient de la même sorte leurs autres esprits, durant les autres jours de la lune » ? L’étranger ne répondit pas quelque chose de croyable ; — ou peut-être, il ne pouvait pas répondre : ce langage piritané est misérable : il ne parle jamais que d’un seul dieu. On