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Page:Segalen - René Leys.djvu/256

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récits… La feuille d’or, image et symbole, qui seule ne pourrait tuer, malgré toutes les explications qu’on en donne, mais enrobe l’opium… Il méprisait l’opium.

De ce doute, — s’il avait laissé quelque testament, quelque histoire écrite… Mais il n’y a pas un meuble — que ce petit lit mince, dans l’ancien logis de son père. Et il se méfiait de ce logis ouvert à tous les marchands…

Rien non plus, chez moi, sauf deux lettres, déjà transcrites…

Et cet énigmatique reçu « de la première nuit d’amour au palais » — qu’il croyait perdu… sans que je l’eusse détrompé. J’ai déjà tenté de le déchiffrer. Mais suis-je mauvais élève, ou le devoir trop dur ? Ces caractères représentent des objets redoutables : des couteaux, une lance à croc ; des yeux en long ou dressés en hauteur, des fleurs, des dents de rat, des femmes se cachant le ventre, des puits, des creux, des tombes, des trous lutés d’un couvercle… un fourneau magique… une bouche vide… un bateau… De tout cela, qu’est-ce qui exprime ce thème… « Première nuit d’amour au Palais » ?

Faut-il faire traduire ? Si c’est faux, et peut-être un compte de maison, quel ridicule sur moi ! Si vraiment il s’agit de… cela, quelle trahison pour lui qui ne peut plus s’en défendre… et ne peut plus s’en expliquer !..

Ou simplement : ce papier ne serait-il pas écrit