Page:Segalen - René Leys.djvu/257

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de ses mains ? car la calligraphie n’était qu’un jeu dans ses étonnantes aptitudes…

Et je reviens, et je me retrouve face à face avec mon seul témoin valable : ce manuscrit, — dont j’aurais voulu « faire un livre », voici dix mois ; et que je regarde avec une défiance lourde de tout ce qu’il contient. Je me souviens qu’il n’en ignorait pas l’existence : lui-même m’avait prié de le continuer avec soin. C’est avec son gré, dédié à sa mémoire, que je le rouvre et pour la première fois le relis d’un bout à l’autre…