doucement chez le père Thomas comme on finissait le dîner.
« Ne fous térangez pas, mes pons amis, dit-il, voyant qu’on se levait de table.
Nous finissons, monsieur, il n’y a pas de dérangement.
Ché fiens engore bour fous vaire safoir que che foudrais pien afoir fotre carçon.
Je le sais bien, monsieur, je le vois bien, mais, voyez-vous, m’sieur, M. Féréor en a bonne envie aussi, et vous savez m’sieur, qu’il n’est pas disposé à céder ; quand il veut quelque chose, il faut qu’il l’ait.
Mais, mon pon bère Domas, il ne faut bas qu’il ait fotre carçon. Ça ne lui fa bas ; fous safez, il est chanchant ; fotre carçon sera mis à la borte en guelgues mois.
Pourtant, m’sieur, hier encore, M. Féréor me disait…
Comment ! Comment ! Véréor est venu ici hier ?
Oui, monsieur, lui-même. Il me disait…
Mein Goth ! Mais il fa fous endordiller ; il fa fous enlefer ce carçon.