Ton père ne sort presque plus, ce qui me prend beaucoup de temps; il ne peut pas rester seul toute l’après-midi ; il n’y a personne à Paris… Gaston revient vendredi soir, je lui porterai samedi tes 213 francs. Il va bien et a les plus grands succès d’âmes. Henriette me dit qu’elle va t’écrire quelquefois en raison de ta solitude ; dans toutes ses lettres, cette excellente fille me parle de toi et de tes enfans avec le plus grand intérêt.
Adieu, chère enfant, je t’embrasse tendrement avec les chers petits et….
Oh! ciel! qu’allais-je dire ! un shake-hands à Émile[1].
Chère petite… j’ai reçu hier ton petit griffonnage qui me fait prendre mes grosses lunettes et que je déchiffre assez péniblement, mais qui me cause malgré ses dificultés un plaisir bien réel. — Ton père va plus mal depuis quatre jours; je crois qu’il est dans une phase de rechutes quotidiennes quoique légères. Je crains qu’à la fin de la saison il ne puisse plus marcher du tout. Et pourtant il faudra bien que Nathalie aille accoucher aux Nouettes ! Et il faudra bien alors que ton père y aille avec nous[2].