je ne l’ai pas contredite. Je lui mènerai encore cette blondinette charmante avec le gros Paulet qui aura des succès plus masculins. J’irai le voir demain, si je vais bien et s’il ne fait pas trop froid. Je t’embrasse tendrement.
Chère petite… Sabine…, est très malade. Le matin une consultation de MM. Simon et Biart (notabilité pour les maladies de poitrine) a été très alarmante ; ils ont trouvé tout le poumon droit engagé, surtout du haut; ils trouvent l’état grave, mais pas désespéré ; ils ont ordonné des vessicatoires, une nourriture substantielle, du vieux vin, et une potion qui doit aider à la cautérisation du poumon… Je t’écrirai demain ; aujourd’hui j’ai été chez Gaston, malade… Je t’embrasse tendrement et je pars pour aller chercher Henriette, Madeleine et Élisabeth à la gare. – À demain[1].
- ↑ Ma sœur Sabine souffrante depuis longtemps ne se croyait pas ou ne voulait pas se dire malade. La supérieure de la Visitation, inquiète de son état, finit par exiger la consultation dont parle ma mère.