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Page:Segur - Pauvre Blaise.djvu/145

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Jules sortit à moitié content : il avait espéré faire gronder sa sœur, et il n’avait pas réussi. Il ne voulait pas aller se plaindre à sa mère ; elle n’était pas toujours disposée à le croire et à l’approuver, comme M. de Trénilly, qui était aveuglé par sa tendresse pour son fils. Quant à Hélène, il n’avait aucune crainte qu’elle le dénonçât, parce qu’il la savait trop bonne pour le faire gronder. Il résolut donc de se taire et de ne plus parler des poulets, ni de Blaise, ni d’Hélène.