Je réponds du mien, avec l’aide de Dieu. Il sera à l’avenir tout au bon Dieu, à toi, Julie, et à nos enfants. »
En approchant de la maison d’Anfry, les enfants virent avec surprise un va-et-vient des domestiques du château ; Blaise en fut touché.
« C’est bien bon à eux, dit-il, de penser à féliciter mes parents pour ma première communion ; je ne les croyais pas si attentifs. »
Arrivés au seuil de la porte, ils virent avec surprise une table dressée dans la salle. Le couvert était très-simple ; c’était la vaisselle d’Anfry qui couvrait la table ; une nappe grossière, des assiettes en faïence, des verres communs, des pots au lieu de carafes, des couverts en fer étamé, des salières en faïence bleue, des chaises de paille ; quelques bouteilles de vieux vin faisaient tache dans cette demi-pauvreté. Il y avait sept couverts, et les domestiques couvraient la table des plats qu’ils apportaient du château.
Qu’est-ce donc que cela ? Pourquoi y a-t-il sept couverts, et pourquoi sont-ce les domestiques de M. le comte qui apportent tous ces plats ?
Parce que nous nous sommes invités à dîner chez tes parents, mon cher enfant ; nous avons