Page:Selden – Les Derniers Jours de Henri Heine, 1884.djvu/44

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et, après avoir décidé que, « l’union fait la force », et aussi que « le maintien des droits de l’homme » implique certaines idées de supériorité et de virilité irrésistibles sur le sexe faible, on procéda à l’embrasement d’un bûcher improvisé avec des torches. La tour prit feu et flamba allègrement ; mais l’autorité, qui n’avait jamais eu maille à partir avec les despotes et ne voyait d’ailleurs aucun avantage à détruire une ruine d’aspect pittoresque, trouva la plaisanterie mauvaise. Il fallut renoncer aux incendies, et, de toute cette histoire dans laquelle le poète avait figuré, il avait surtout gardé le souvenir d’une bronchite assez tenace, qui lui avait à jamais ôté le goût des manifestations populaires.

Un autre trait, dont Henri Heine fut témoin, peint peut-être mieux encore les mauvaises façons outrecuidantes du personnage qui passe sa vie attablé dans les cabarets et tire vanité de sa sottise, en