tez ainsi : vous prenez toute la place avec vos grandes jambes. Peuh ! vous ne m’effraierez pas avec ça ; je n’ai pas peur des sorciers ni des loups-garous.
En l’air ! monsieur, car ici-bas vous n’avez plus d’héritage.
Oh ! qu’est-ce que vous voulez, père ? Je suis votre enfant blond.
Tu seras mon enfant rouge, alors ; à toi ceci !
Oh ! vous me faites mal, père.
— Mon mendiant aîné, — je ne veux pas que tu vives pour demander du pain à un usurier, — pour geindre à la porte d’un grand seigneur où pour suivre — un carrosse en criant : Votre excellence est si bonne ! Non, ni toi, ni ton frère ! — Il y a charité à vous broyer la cervelle.
Comment ferai-je pour apprendre, maintenant que j’ai la tête brisée ?
Saigne ! saigne ! — plutôt que de mendier ! Ne sois pas le déshonneur de ton nom. — Sois le premier à repousser ta fortune, si elle doit être infâme. — Allons voir ton second frère à présent. Ô destins ! le sang de mes enfants — éclaboussera votre face. Vous verrez — avec quelle assurance nous narguons la misère.