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UNE TRAGÉDIE DANS L'YORKSHIRE.
la femme.
Ciel !
le mari.
Meurs, toi aussi, et disparais. — Il y a assez de putains en ce monde ; et la misère en ferait une de toi !
Entre un serviteur, à l’air robuste.
le serviteur.
— Oh ! seigneur, qui a commis ces forfaits ?
le mari.
Mon vassal ! Vil maraud, — oses-tu te mettre en travers de ma fureur pour me questionner ?
le serviteur.
— Vous seriez le diable, que je vous tiendrais tête, monsieur !
le mari.
— Me tenir tête ? quelle présomption ! Cette audace va te perdre.
le serviteur.
— Sangdieu ! vous nous avez déjà perdus tous, monsieur.
le mari.
Tu oses attaquer ton maître ?
le serviteur.
J’ose attaquer un monstre.
le mari.
— Crois-tu que je sois sans force, et que mon serf puisse m’enchaîner ?
Le mari terrasse le serviteur.
le serviteur.
— Mais c’est le diable qui se bat. Je suis renversé.
le mari.
— Ah ! menant, je vais te secouer maintenant ! Je vais te déchirer, — mon vassal, t’enfoncer mes éperons dans le