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LES DEUX NOBLES PARENTS.
SCÈNE II.
[La prison.]
Entrent le docteur, le geôlier. et le galant, habillé comme Palémon.
le docteur.
— Le conseil que je vous ai donné lui a-t-il fait du bien ?
le galant.
— Oh ! beaucoup. Les jeunes filles qui lui tenaient compagnie — l’ont à demi convaincue que je suis Palémon. — Il y a une demi-heure, elle est venue à moi souriante, — et m’a demandé ce que je voulais manger, et quand je l’embrasserais ; — je lui ai dit : immédiatement, et je l’ai embrassée deux fois.
le docteur.
— C’était bien. Vingt fois eût été mieux encore ; — car c’est de là surtout que dépend la cure.
le galant.
Alors elle m’a dit — qu’elle veillerait avec moi cette nuit, car elle savait bien — à quelle heure mon accès me prendrait.
le docteur.
Laissez-la faire ; — et, dès que l’accès vous arrivera, accommodez-la bien et tout de suite.
le galant.
— Elle a voulu me faire chanter.
le docteur.
Et vous avez chanté ?
le galant.
Non.