Si ze ne me rencontre point avec lui, ze vous donne la permission de m’appeler rosse. En quel lieu, maraud ? En quel lieu ? En quel lieu ?
La lettre indique le lieu et l’heure. Si vous êtes un homme, vous tiendrez parole.
Il ne tiendra pas parole, il ne se battra pas.
Libre à lui ! Il n’en sera que mieux reconnu pour un vil pied-plat.
Oh ! maroufle ! maroufle ! Si tu n’étais pas un vieillard, et si tu ne remplissais pas une commission, ze te donnerais quelque sose qui ne serait pas de l’arzent. Pourtant contiens-toi ; ze vois que tu es quelque peu mauvaise tête ; contiens-toi… Voici quarante sillings. Amène ton maître sur le terrain, et ze t’en donnerai quarante de plus. Aie soin de l’amener. Ze vais le mettre en capilotade, dis-le-lui bien ; ze vais lui tailler des croupières, ze vais le traiter comme il n’a jamais été traité depuis que sa maman lui a bandé la tête ; ze vais l’empêcer pour touzours de faire ses farces.
— Vous semblez être un homme énergique et résolu, — et je vous rendrai cette justice, quoi qu’il advienne.
— S’il arrive un malheur, préviens ton maître — que je le forcerai à fuir du pays, ou que je le traiterai plus sévèrement encore.
— Monsieur, mon maître ne mérite pas de vous tant de haine, — et vous le reconnaîtrez avant peu.