Chère dame !
Allons, je ne veux pas barguigner avec vous pour un baiser. Ma fille, donnez un baiser au gentleman.
Oui, ma foi.
Je suis fier d’une telle faveur.
En vérité, là, sir Olivier, vous êtes bien coupable de revenir, quand vous connaissez la résolution dont j’ai accouché devant vous… autant qu’une veuve peut accoucher.
C’est que je caresse encore quelque espoir, madame.
Eh bien, là, est-ce que je ne vous ai pas prié de renoncer complètement à vos instances, si vous reveniez me voir ? parlez, ne l’ai-je pas fait ?
Mais l’amour sincère que mon cœur vous porte…
Allons, je vais vous couper la parole. Pourtant, sir Olivier, si cela peut vous donner un vague espoir, sachez que ma destinée m’a été révélée et que je dois me remarier.
Ô bonheur !
Mais tant que je pourrai faire autrement, je ne me remarierai pas. Ah ! je tiendrai bon.