Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/104

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102 LES BOURGEOISES ns WINDSOIt. l’appeler à. la résurrection bienheureuse !) lui a donne, à son lit de mort, sept cents bonnes livres en or etargent, pour en jouir sitôt qu’elle aura pris ses dix-sept ans. Ge serait un bon mouvement si vous laissiez la vos bisbilles pour demander un mariage entre M. Abraham et mistriss Anne Page.

sLnNnsn. — Son grand-père lui a lmsse sept cents livres ?

sv.tNs.-~oui, et son père est bon pour lui donner une meilleure somme.

snsnnow.-J e connais la jeune demoiselle ; elle a d’heureux dons de la nature.

Evans.-Sept cents livres avec les espérances, ce sont (1°hGl11`€lIX dons' que cela.

sHALLow.-Eh bien ! voyons de ce pas l’honnête M. Page.-Falstaff est-il dans la maison ? svms.-Vous dirai-je un mensonge ? Je méprise un menteur comme je méprise un homme faux, ou comme je méprise un homme qui n’est pas vrai. Le chevalier, sir John, est dans la maison, et, je vous prie, laissez-vous conduire par ceux qui vous veulent du bien. Je vais frapper à la porte pour demander M. Page. (Il frappe.) Hola ! holà ! que Dieu bénisse votre logis ! (Entre Page.) l

PAGE.-4Q’L1Î est là ? '

Evans.-Une bénédiction de Dieu, et votre ami, et le juge Sha.110W, et voici le jeune monsieur Slencler qui pourra, par hasard, vous conter une autre histoire, si la chose était de votre goût.

rues.-Je suis fort aise de voir Vos Seigneuxies en bonne santé. Monsieur Shallow, je vous remercie de votre gibier.

snALLow.-Monsieur Page, je suis bien aise de vous voir. Grand bien vous fasse. J 'aurais voulu que le gibier fut meilleur. Il avait été tue contre le droit.-Comment se porte la bonne mistriss Page ? et je vous aime toujours de tout mon oteur, là, de tout mon cœur. \ PAGE.-Monsieur, je vous remercie.