Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/111

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Aorn I, sonne 1. A 109

tout, vous êtes mon domestique ; allez servir mon gousiii Shallowî (Simple soft.) 'Un juge de paixpeut avoir quelquefois besoin du valet de son ami, voyez-vous. Je nlai encore que trois valets et un petit garçon, jusqu’i ce @ue ma mère soit morte : mais¿, qu*est-ce que ça fait ? en attendant jeyis aãfiore comme un pauvre gentilhomme. .. NNE.—J e ne iewiai point sans vous ; monsieur ; on ne s*assiéra point à` table que vous ne soyez venu : snnnnnn.-7Sur mon honneur, je ne mangerai pas. Je vous remercie tout 'autant que si je mangeais : ANNE.—J e vous prie, monsieur, entrez. snsszonn.-l’aimerais mieux me promener per ici. Je vous remercie.¿}J’ai eu le menton meurtri l’autre jour en tirant des armes avec un maître d’escrime. Nous avons fait trois passades pour un plat de pruneaux cuits : depuis ce temps je ne puis supporter'1'odeur de la viande chaude. -Pourquoi vos chiens aboient-ils ainsi ? Avezi vous des ours dans la ville V '

ANNE.-Je pense qu’il y en a, monsieur ; je 1'ai entendu dire.., sLu1<mER.-J’aime fort ce divertissement, voyez-vous ; mais je suis aussi prompt à me fâcher que qui que ce soit en Angleterre.-Vous avez' peur quand vous voyez un ours en liberté, n’est-ce pas ?

~ Aÿ{l§ E.f-Olfi, en vérité, monsieur. Î * ' *

snnnnnn.-Oh ! actuellement c’est pour moi boire et manger. Tai vu Saclsersoiz en liberté vingt fois, et je 1'ai pris par sa chaîne. Mais, je, vous réponds, les femmes criaient et glapissaient que cela ne peut pas s’imaginer : mais les femmes, à la vérité, ne peuvent pas les souffrir ; ce sont de grosses vilaines bêtes.

(Rentre“Page.)

PAGE.-Venez, cher monsieur Slender, venez ; nous vous attendons., r '

snnnonn.-Je ne veux rien manger : je vous rends grâces, monsieur.

PAGE.-De par tous les saints, vous ne ferez pas votre volonté : allons, venez, venez,

(Le poussant pour le faire avancer.)