Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/132

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1-30 LES son-Ronoisns DEZWINDSOR.

mais je défie tous les angelots, et de toutes les couleurs, comme onldit, de réussir autrement que par les voies honnêtes.-Etje vous assure que l’éplus fier d’eux’tous I: l,6Il si pas pu obtenir seulement de gouter au même verre. Pourtant il y avait des comtes ; bien plus, des gardes du 'roi 1. Eh bien, je vous réponds que pour elle c’est tout μn,

FALSTAFF.-Mais que me dit-elle, à moi ? Abrégez. Au fait, mon cher Mercure femelle.p

' QUxc1<LY.-4Vraiment elle a reçu votre lettre, dont elle vous remercie mille fois, et elle vous donne notification que son mari sera absent entre dix et onze. ransmrr.-Dix et onze ? t

QU1cnLY.fOui, Clll10111161.11`2 alors vous pourrez venir, et voir, dit-elle, le portrait que vous savez.-Monsieur Ford, son mari, sera dehors. Hélas ! cette douce femme passe bien mal son temps avec lui : cet homme est une vraie jalousie. La pauvre créature, elle mène une triste vie avec lui' l

rALsTArr.-Dix et onze ! Femme, dites-lui bien des choses de ma part..l e n’y manquerai pas. QUIGIQLY. — Bon, c’est bien dit. Mais j’ai encore une autre commission pour Votre Seigeurie. Madame Page vous fait bien ses compliments de tout son cœur ; et je vous le dirai ft l’oreille, c’est une femme modeste et tresvertueuse ; une dame, voyez-vous, qui ne vous manquera pas plus a sa prière du soir et du matin qu“aucune autre de Windsor, sans dire de mal des autres. Elle m’a charge de dire it Votre Seigneurie que son mari s’absente rarement du logis ; mais elle espère qu’elle pourra trouver un moment. Jamais je\ n’ai vu femme raffoler» d’uii homme a ce point. Sûrement vous avez un charme. Avouez, la, de bonne foi.

FALSTAFF.-Non, je t’assure. Sauf l’attraction de mes avantages personnels, je n’ai, point d’autres charmes. QUIGKLY. ?-VOl›I’B cœur en soit béni F 1 Pensioners. Les. pensionnaires étaient des jeunes gens des premières familles d’Angleterre, qui formaient au roi une espèce de garde.