Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/19

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ACTE I, § 0ÈNE 111. 17 .. -.. \ ' ' 1 f 1 1 scnnsjin' Venisell-Une placefpublique.f '. ›-fi.nfifrem IÊASSANIG, SHYLOCIÎ. / sHvLoc1 ;.—Trois mille ducatls ' ?—Bien. * nAssAN1o.—Oui, monsieur, pour trois mois. p SHYLOCK.-POU.1'l trois mois ?-Bien. ~ 1 BASSANIO.-POU ? lesquels, comme je vous disais. Àntonio s’engagera., 4 * SHYLOCK.—Antonio s’engagera ?-Bien. nasslmlo.-Pourrez-vous me rendre service ? Me ferez vous ce plaisir ? Aurai-je votre réponse ? 3 L 'sHvLocx. ; Trois mille dficats, pour trois mois, et Antonio engagé.. * BÁSSANIO.—VOÈPB réponse à cela ?- sHYLocK.-Antonio est bon. BAssAN1o.—Auriez-vous oui dire quelque cnose de contraire ? , snvcocx.-Oh ! non, non, non, non. En disant qu’il est bon, je veux seulement vous faire comprendre qu’il esbsuifisamment sûr. Cependant ses ressources reposent sur des suppositions. Il a un vaisseau frère pour Tripoli, un autre dans›les Inîles, et en outre j’ai appris sur le Rialto qu’il en avait un troisième au M exique, uniquetrieme en Angleterre, et c1°autres entreprises 'encore de côté et d’autre. Mais les vaisseaux ne sont que des planches,

  • les matelots que des hommes. Il y a îles rats de

terre etçles' rats (Peau, et des voleurs d’eau comme des voleurs de terre, je’veux dire qu’il y a des piratés ; et puis aussi les dangers de la mer, les vents, les rochers. Néanmoins l’homme est suffisant, -Trois mille ducats... je crois pouvoir prendre son obligation. ' ' BASSANIO.—SOYEZ assuré que vous lepouvez. SHYLOGK.-J e liÿassurerai que je le peux ; et pour m’en assurer, j’y réfléchirai. Puis-je parler à Antonio * BXSÊANIO.-Si vous vouliez diner avec nous ? ` if vx., 2