Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/232

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228 - LE R01 JEAN.

Ce serait vraiment pitié qu’un aussi sot imbécile fut pendu, tiré et écartelé dans un aussi aimable objetî ' BLANCHE.-La volonté de mon oncle, sous ce rapport, estla mienne. S711 voit en vous quelque chose qui lui plaise, ce qu’il y voit, ce qui lui plait, je puis facilement le transporter dans Ina volonté, ou, si vous voulez, pour parler plus convenablement, 1'imposer facilement amon amour. J eue veux point vous flatter, mon prince, en vous disant que tout ce que je vois en vous est (ligne d’amour ; seulement, je ne vois rien en vous que je puisse, même en vous çlonnant pourjuge les pensées les plus sévères, trouver digne fle haine.

LE roi JEAN.—QLIB disent ces jeunes gens ? Que dites vous, ma nièce ?

BLANCHE.-Qu’elle est obligée, en honneur, zi faire tout ce que vous dai gnerez décider dans votre sagesse. LE roi JEAN.*PEll’1GZ donc, seigneur dauphin, pouvez vous aimer cette princesse ?

Louis.-Demanilez plutôt si jé puis m’empêcher de Palmer, car je Panne très-sincèrement. LE roi JEAN.-Avec elle je te donne les cinq provinces du Vexin, de la Touraine, du Maine, de Poitiers et de l’Anjou ; et ÿajoute encore à cela trente mille mares r1`Angleterre.-Philippe de France, si tu es content, ordonne à. ton fils et it ta fille d’unir leurs mains. Puicirrn.-Je suis content.-Jeunes princes, unissez vos mains. — V

L, ARGHIDUG.—Et vos lèvres aussi ; car je suis bien sur, öûavoir fait ainsi lorsque je fus fiance, rniurrs.-Maintenant, citoyens d’Angers, ouvrez vos portes ; laissez entrer cette paix que vous avez faite, car sur l’heure, a la chapelle de Sainte-Marie, les cérémonies 1 Dmwn in the flatte ring table of her eye Hang’d in the frougning wrinkle of her brow And quartefd in her heart.

' Fanlconbridgejoue ici sur les trois mots : drawn (peint et tiré), ha*ng’d (suspendu et pendu), et qu¢t*rte*r’d (mis en quartiers, et écartelé, terme de blason).