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du mariage vont être célébrées.-Mais la princesse Constance n’est pas avec nous ?-J eme doute bien qu’elle n’y est pas, car sa présence aurait fort troublé le mariage que nous venons de conclure. Où est-elle, elle et son fils ? Que ceux qui le savent me le disent ? i `
LOUIS.-E118 est triste et irritée dans la tente de Votre Majesté. —-Pnxrirrn.-Et,
sur ma foi, cette alliance que nous avons faite ne la guérira guère de sa tristesse.-Mon frère d’Angleterre, comment satisferons-nous cette veuve ? Je C -.
suis venu pour soutenir ses droits, et voilà, Dieu›1e saitå que j’en ai détourné une 'partie amon propres avantager LE roi JEAN.-~Nous remédierons a tout : nous feronsle jeune Arthur duc de Bretagne et comte de Ptichernont, et nous lui donnerons en apanage cette riche et belle ville.—Appelez la princesse Constance : qu’un rapide messager aille l’inviter à se rendre `a notre solennité.l’espére que, si nous ne remplissons pas sa volonté tout entière, nous la satisferons cependant assez pour arrêter ses plaintes. Allons, aussi bien que nous le permettra la précipitation, accomplir cette cérémonie imprévue et sans préparatifs.
(Tous sortent excepté le Bàtard.)
LE BATARD. -Monde insensé ! rois insensés ! convention insenseel Jean, pour mettre fin aux prétentions d’Arthur sur le tout, s’est volontairement dessaisi d’une partie : et le roi de France, dont l’armure avait été attachée parla conscience, que le zèle et la charité avaient amené, en vrai soldat de Dieu, sur le champ de bataille, a parle a1'oi-ei11e de ce démon rusé qui change les résolutions ; ce hrocanteurfi qui casse sans cesse la tête tl la bonne foi ; cet agent journalier de *paroles violées, qui gagne le monde, les rois, les mendiants, les vieillards, les jeunes gens, les jeunes filles ; qui prive les pauvres filles du seul bien qu’elles aient a perdre, de ce nom de 1 That broker that still breaks the pate of faith. Broker, breaks. Jeu de mots qu'1l : fa pas été possible de rendre exactement.
