Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/275

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ACTE 'v, sonne 1. 211

férieurs, qui, 1`ceil sur les grands, les prennent pour modèles de leur conduite, deviendront grands a votre exemple et revêtiront l’esprit intrépide du courage. Allons, brillez comme le dieu de la guerre quand il se prépare a tenir la plainez Montrez-vous plein d’audace et d’une ambitieuse confiance. Quoi ! faudra-t-il qu’ils viennent chercher le lion dans son antre, qu’ils viennent l’y efirayer, 1'y faire trembler ? Oh ! qu’on ne dise pas cela ! Parcourez le pays, courez chercher le mécontente nient hors de vos portes, et luttez avec lui avant de le laisser arriver si près. ›

LE roi JEAN.-Le légat du pape vient de -me quitter : je me suis heureusement réconcilié avec lui, et il m’a promis de con gedier Parniee que commande le dauphin. LE 1i-rrA1›.o.~ol1 ! traite honteux ! Quoi ! lorsqu’une armée envahissante aborde dans notre pays, nous’enl verrons des paroles pacifiques, nous aurons recours aux compromis, -aux insinuations, aux pourparlers, a’de honteuses Trèves ? Un enfant sans barbe, un etourdi élève dans la soie, viendra braver nos champs de bataille, et témoigner son courage sur ce sol belliqueux, insultant les airs de ses enseignes vainement déployées, et il ne trouvera aucune résistance ? Non : courons aux armes, mon prince. Peut-être que le cardinal ne pourra vous obtenir la paix ; mais s’il Politient, qu’on puisse dire au moins qu’ils ont vu que nous avions l’intention de nous défendre.

LE noi-JEAN.-Eli bien ! prenez la conduite de nos affaires actuelles. "

LE nlugrno.-Allons donc et courage. Je suis bien sur que nous sommes encore en elat de faire face a des ennemis plus terribles.

(Us sortent.)

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