280* LE roi JEAN.
nouveau ; heureux changement, qui ramène *ancien étroit ! ¢›. *I (Ils sentent et emmènent Melun.) SCÈNE V
La scène est toujours en Angleterre.-L Le camp français. ~ Len 1s.-=11 semblait que dans le ciel le soleil se couchait a regret, et qu’1l sïari-était et couvrait zi l’occident le firmament de rougeur, tandis que les Anglais se retiraient faiblement, mesurant it reculons la terre de leur propre pays. Oh ! nous avons brillamment fiui, lorsquäapresl ce sanglant et laborieux combat nous leur avons clit bonsoir, par une decharge de notre inutile artillerie ; et que nous avons glorieusement releve nos enseignes déchirées, restant les derniers sur le champ de bataille, et presque maîtres du terrain.,
(Un messager entre.)-LE
unssaesr..-Ou est mon prince, le dauphin ? LOUlS.+LÉB voici.-Quel1es nouvelles ? ` LB’MESSAGER.—*LG Comte de Melun est tue. Les seil gneurs anglais, d’après ses conseils, ont de nouveau change de parti ; et vos renforts, que vous désiriez de-Entre Louis avec sa suite.
If". ' “ ` À
puis si longtemps, se sont perclus et abîmés dans les sables de Godwin.
Louis.—Oh ! les affreuses et détestables nouvelles ! Que ton cœur soit maudit ! Je ne n’attendais pas et éprouver ce soir la tristesse qu’elles me donnent. Qui est-ce qui a dit que le roi Jean avait fui une heuré ou' deux avant que la nuit tombante vint séparer nos armées fatigue ès ? LE’MESSAGEl’l.-Qfll que ce soit qui Fait dit, il a dit la vérité, seigneur.
Louis.-C’est bon.- A nos postes, et faisons bonne garde cette nuit¿ Le jour ne sera pas leve aussitôt que moi pour tenter les bonnes chances de demain. ' (Ils sortent.)