Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/305

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ACTE I, scîaus 11. ` 303

dans un cœur loyal. Mon honneur est ma vie, tous deux existent conjointement : si tu nfôtes l’honneur, je n’ai plus de vie. ;Ainsi : mon cher souverain, laisse-moi dèfendre mon honneur ; o’est par lui que je vis, et je mourrai pour lui.

J menann.-Cousin, jetez votre gage : commencez *le jpremier.

Bomxeenoxiš.—Quel Dieu préserve monáfne d’un 'si horrible peche : Me montrerai-je le front humilié à la vue de mon père, et démentirai-je n1a fierte par la crainte d’un pâle mendiant, devant ce lâche que j’ai brave ? Avant que ma langue outrage mon honneur par une indigne faiblesse, et se prête zi une si honteuse coñposition, mes dents déchireront le servile instrument de la crainte renegate ; et le cracheront sanglant pour compléter sa honte, la où siège la honte, ãfla face de Mowhray.,

RICHARD.-*NOUS ne sommes pas nés pour solliciter ; maispour condamner. Puisque nous ne pouvons vous rendre amis, soyez prêts, le jour de Saint-Lambert, à répondre sur vos vies : c’est laque vos épées et vos lances décideront les debats toujours grossissant de votre haine obstinée. Puisque nous ne pouvons vous af1oucîr, ~nous verrons la justice manifester par la victoire de quel côte se trouve l’honneur.-Maréchal, ordonnez. nos officiers d’armes de se tenir prêts pour diriger ce *combat domestique. (Ils sortent.)À - sœur ; 11- v l

a-, › ' `

La scène est toujours à Londres, dans le palais du, duc . de Lancastre.

« Entrent GAUNTILA DUCHESSE DE GLOCESTEP.. eaunr.-Hélas !` cette part que j’avais dans le sang de G lo1 : ester’n1e sollicite plus fortement-que vos cris à, pou¿suivre les bouchers de sa vie. Mais puisque le châtiment