Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/349

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Acra-in ; sonne 11. 347

épingle elle perce le mur du château.... et adieu le roi. —Couvrez vos têtes, et n’insultez pas par, ces profonds hommages la chair et-le -sang ; rejetez loin de vous le respect, les traditions, Petiquette, les devoirs cérémonieux. Vous rn’avez méconnu jusqu’à présent : Je vis de pain, comme vous, je sens comme vous le besoin, je 1 I

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« suis atteint par le chagrin ; j ai besoin d amis. Ainsi assujetti, comment pouvez-vous me dire que suis un roi ? ` L7ÉVÈQUE un crinnisrån.-Seigneur, les hommes sages ne déplorent jamais les maux présents : ils emploient le présent a éviter c1'en avoir d’autres déplorer. 'Craindre votre ennemi, puisque la crainte accable la force, c’est donner par votre faiblesse des forces zi votre ennemi ; et parla votre folie combat contre vous-même.-Grab gnez*et soyez tué Il ne peut rien*vous arriver de pis en combattant. Combattre et-mourir, c’est la mort détruisant la mort ; mourir en tremblant, c’est rendre laicliement a la mort le tribut de sa vie. ri

~ Accents.-Mon père a des troupes : informez-vous où il est ; et d’un seul membre apprenez 'zi faire un corps. ` RICHARD.:-TGS reproches sont justes'.-1Superbe’Bo1ingbrolse, je viens pour échanger avec toi des coups dans ce jour qui doit nous juger ; Cetμaccès de fievre déterreur est tout ât fait dissipe.-G’est une tâche aisée que de reprendre son bien. rDis-moi, Scroop, ouest notre oncle avec ses troupes ? Homme, réponds-moi avec deuceur, quoique tes regards soient sinistres.

' souoor.-eOn juge par la couleur du ciel de l’elat et des dispositions de la journée : ainsi pouvez-vous juger, par mon air sombre et abattu, que ma langue n’a a vous . faire qu’un rapport plus triste, encore. Je joue ici le rôle d’un bourreau, en allongeant ainsi peu à peu ce qu’il y a de pis et qu’il faut bien dire.-Votre oncle York s’est joint at Bolingbroke ; tous vos châteaux du nord se sont rendus, et toute votre noblesse du midi est en aimes pour sa cause.

HIGHAHD.-Tu en as dit assez. (À Aumerle.)-Malédiœ tion sur toi, cousin ; qui m’as éloigné de la bonne voie ou j’étais pour -trouver le désespoir ! Que dites-vous zi