Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/356

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354 RICHARD II.

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nlcnaun.-Beau cousin, vous abaissez votre genou de prince, en permettant a la vile terre 1'orguei1 de le baiser. J’aimerais mieux éprouver dans mon cœur Péffet de votre amitié que de sentir mes yeux blessés par vos respects. Levez-vous, cousin, levez-vous : votre cœur s’éleve, je le sais, au moins à cette hauteur (portant ia main à sa tête), bien que vos genoux s’abaissent. notrnensoxu.-Mon gracieux souverain, je ne viens que pour réclamer mes biens. *

nrcnann.-Vos biens sont à vous, et je suis à vous, et tout est a vous I

nonmenuoxne-Soyez a moi, mon très-recoure souverain, autant que mes fidéles services mériteront votre affection.,

menaun.-Vous avez bien mérite.-Ils méritentnle posséder ceux qui connaissent le moyen le plus sur et le plus énergique d’obtenir.-l\Ior1 oncle, donnez-moi votre main : allons, secliez vos larmes. Les larmes prouvent l’amitié qui les excite, niais elles manquent clu remède. (À Bolingbrolw.)-Cousin, je suis trop jeune pour être votre père, quoique vous soyez assez vieux pour être mon héritier. Ce que vous voulez avoir, je vous lo donnerai, et même volontairement ; car il faut faire de soi-même ce que la force nous contraint de faire.-Marchons vers Londres.-Le voulez-vous, cousin ? nonmenaioiin.-(lui, mon bon seigneur. c nicnsan.-Alors je ne dois pas dire non. , (Fanfares.-115 sortent.)

scans iv, ~.

La scène est à Langley dans le jarchn du duc d’York. Entrent LA REINE 'nr DEUX DE SES DAMES. I LA neuve.—Quel jeu pourrions-nous imaginer dans ce jardin, pour écarter les accablantes pensées de mes soucis ?