Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/431

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

.-lors ii, sonne iii. 429

vient d’être troublée ; dkåtranges mouvements se sont fait apercevoir sur ton visage, comme d’un homme qui retient son souffle dans une grande et soudaine précipitation. Oh ! ce sont là des prèsages de malheur. Mon époux est occupe de quelque important projet ; et il faut que je le sachet.. ou bien il ne m’aime pas. s Horseua.-He, hola ! Guillaume est-il parti avec le paquet ?

K (Entre un domestique.)

LE DoMssr1QUE.fOui, milord, il y a plus d’une heure. Horspun.-Butler a-t-il amené ces chevaux de chez le snerif ? *

LE Doimsrroue.-Il vient d’en amener unil n’y a qu’un moment. *

Horspur..-Quel*cheva1 ? Un cheval rouan, épi mûr, n’est-ce pas ? ' `,

LE DOMESTIQUE.—C, BSl§ cela même, milord. Horsrun.-Ce cheval sera mon trône. Clest bon, et je vais y monter tout à l’heure.- 0 esp¿r¢mce*14-Dis à' Butler de le conduire dans le parc. s (Le domestique.)

LADY Parier ;-Mais écoutez-moi, milord. 'i Horspun.-Que dis-tu, ma femme ?

LADY rencv.-Qui vous entraîne loin de moi ? i Horsrun.-Mon cheval, cher amour, mon cheval. LADY Pnner.-Allons, finissez, singe a la tète folle. Une belette n’est pas’si capricieuse que vous. Sur mon honneur, je saurai ce qui vous occupe, Henri, je le saurai.-Je crains que mon frère Mortimer ne se mette en mouvement pour soutenir ses droits, et qu’il n’ait envoyé vers vous pour `vous' demander d’appuyer son entreprise ; mais si vous allez.  ;

Hofrsrun.-Si loin à pied, je serai las, mal chère. 1 Espemnee ou Esperimza. était la devise de la famille Percy. C’est it présent, et depuis assez longtemps : Espérance en Dieu, en français On aperçoit encore sur la grande porte du château d’Alnwic*k, appartenant aux ducs de Northumberland, ces mots aussi en français : Espérance *me conforte.