Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/450

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MS* HENRI IV,

renier aussi le shérif, soit, sinon laissez-le entrer. Si je ne fais pas autant qu’un autre homme à. la charrette, la peste soit de mon éducation ; et fespere bien aussi, au moyen de la corde, être aussi vite étranglé qu’un autre. HENRI.-Va te cacher derrière la -tapisserie.-Vous autres, montez là-haut. A pisent, mes maîtres, un visage honnête et une bonne conscience.

r, u.srArr.-J’ai vu le temps que j’avais°un et l’autre ; mais ce temps-là est passe : c’est pourquoi je vais me cacher.

(Tous sortent excepté Henri et Poins.) r HENRI.-Faites entrer le shérif. (Entrent le shérif et un voiturier.) Eh bien, monsieur le shérif, que me voulez vous ?

LE snurur.—D’abord, monseigneur, veuillez me pardonner. La clanieur publique et toutes les apparences accusent quelques hommes qui sont dans cette maison. HENRI.-QIIBÎS hommes ?

LE smimr.—Il y en a un bien connu, 111011 gracieux seigneur, un homme gros et gras.

LE vorrunxnn.-Oli ! gras comme beurre. Hsum.-L’homme que vous désignez, je vous assure, n’est pointici ;, car, moi qui vous parle, je lui ai donne une commission à. faire al’heure qu’il est. Mais, shérif, je te donne ma parole que d'1ci àdemain l’heure du dîner, je l’enverrai pour te répondre, a toi ou a qui il appartiendra, sur tout ce dont il pourra être accuse. Ainsi, permettez que je vous prie à. présent de vous re» tirer.

LE sH1i1>.1r.'-(Test ce que je vais faire, mon prince. Voila deux honnêtes gens qui dans ce vol ont perdu trois cents mares. «

Henin.-Cela peut êtreQ S’i1 a volé ces hommes-là, il en sera responsable. Ainsi, adieu.

LE snlinin.—Bonsoir, mon noble seigneur. Hsnnx.-Je crois que c*est bonjour. n’est-ce pas ? LE snnnzr.-En effet, mon prince, je crois qu’il peut êtrerleux heures du matin.

(Le shérif et le voiturier s’en vont.)