486 HENRI IV.
ser courir sé risque, malgré la foule des motifs qui s’y opposent.-Non, cher Worcester, non. Nous aimons notre peuple ; nous aimons ceux même qui se sont égarés dans le parti de votre cousin ; et s*ils veulent accepter l’dl1`re de leur pardon, eux, lui et vous, et tous tant que vous êtes, redeviendrez mes amis, et je serai le vôtre. Dites le ainsi a votre cousin et rapportez-riioi sa réponse et ses intentions.-Mais s’i1 s’obstine zi ne pas céder, le châtiment et une sévère correction rharchent sur nos pas, et feront leur oiñce.-Allez, ne nous fatiguez point en ce moment d’une repense. Voila quelles sont nos oflres ; que votre décision soit prudente. (Sorterit Worcester et Vernon.)
t HENRI.-Elles ne seront pas acceptées, sur ma vie. Le Douglas et Hetspurensemble se croiraient en état de faire tête zi l’univers entier arme contre eux. A LE iicii-Eh bien, que chaque chef aille à son poste : car sur leur réponse, nous les attaquons : et que Dieu nous seconde, comme notre cause est juste 1 1 (Soi-tent le roi, Blount et le prince Jean.) mtsrarr.-Hal, si dans la batàilleitu ine vois tombé parterre, enjambe comme cela par-dessus men corps, c’est un acte d’amitié.
nanar.-Tl.u’y a qu’un colosse qui puisse te donner cette marque d’amitié. -Allons, dis tes prières et bonsoir. rsrsrarr.-Je voudrais que ce fut l’heure d’aller se mettre ati lit, 1-Ial, et tout serait bien. nnnm.-Quoi, ne dois-tu pas ix Dieu une mort ? (II sort.)
Imitsrarr.-Elle n’est pas due encore : je serais bien fâché de la payer avant le terme. Qu’ai-je besoin d’être si presse d’aller au-devant de qui ne n’appelle pas ? Allons, nïrnporte, c’est l’honneur qui me poussé pour aller en avant.-~oui ; tort bien, mais si 1`honneur va en chemin me pousser et terre, qu’en sera-t-il ? L’honneur peut-il me remettre une jambe ? non. Un bras ? non. M“ôter la douleur d’une blessure ? non. Ijhonneur n’entend donc rien en chirurgie ? non. Qu’est-ce que c*est —.
