Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/500

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498 HENRI tv,

et nous nous sommes battus pendant une grande heure, sonnee à l’horloge de Shrewsbury. Si l’on veut m’en croire, à1a bonne heure ; sinon, le peche en demeurera a la charge de ceux qui devraient récompenser la valeur ; je veux mourir sitce n’est pas moi qui lui ai porté cette blessure que vous lui voyez à la cuisse. Si l’homme était encore envie et qu’il oszit me dementir, je lui ferais avaler un pied de mon épée.

r.ANoAs°rnn.—G’est bien là. le conte le plus étrange que j’aie jamais entendu. s

nnnni.-(Test que c’est bien, mon frère, le plus étrange compagnon.... Allons, porte avec honneur ton fardeau sur ton dos. Pour moi, si un mensonge peut Hêtre bou à quelque chose ; jete promets de le dorer des plus belles paroles que je puisse trouver. (On sonne la retraite.) Les trompettes sonnent la retraite : la journée est à nous. Venez, mon frère : allons jusqu’au bout du champ de bataille et voyons lesquelscle nos amis sont morts, et lesquels survivent.

(Sortent le prince Henri et le prince Jean J ' -mesrnrrf-Je vais les suivre, comme -on dit, pour la récompense ; que celui qui me récompensera soit récompensé du ciel !-Si je deviens plus grand, je deviendrai moindre, car je me purgerai. Je quitterai le vin (l’Espagne, et je vivrai proprement et honnêtement comme un noble doit vivre.

(Il sort emportant le corps d’Holspur.) SCÈNE V

  • Une autre partie du champ de bataille.

Les trompettes sonnent. Entrent LE ROI HENRI, LE PRINCE HENRI, LE PRINCE JEAN, WESTMORELAND et dfiœutres, avec WORCESTER ET VERNON, pr-eîsofrmiers. LE noi.-(Test ainsi que la révolte trouve toujours son châtiment ! Malveillant Worcester ! ne vous avons nous pas offert et tous votre grâce, votre pardon, dans clos