Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/58

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56 LE i\[1x'1 : o1-UND ne VENISE.

suivante. Vous avez aime, j’ai aime, car je ne suis pas plus dispose que vous, seigneur, a traîner les choses en wngueur Votre sort était dans ces coiïres, le mien s’y irouve attache par Pevénement ; car zi force de faire ma cour jusqu’à me mettre en nage, de protester de mon amour jusqu’à nfen être desseohe le gosier, je suis parvenu a tenir enfin, si une promesse peut se tenir, la parole de cette belle, qu’elle m’accorderait son amour si vous aviez le bonheur de conquérir sa maîtresse. PORTIA.-Est-il vrai, Nerissa ?

N1=3mssA.'-Oui, madame, si c’est votre bon plaisir. nAssAN1o.-Et vous, Gratiano, etes-vous de bonne foi ? ennernuvo.-Oui, seigneur, je le jure. imssamo.-Nos noces seront fort embellies par les vôtres.

Gnarnuvo.—Pa1*ions avec vous dix mille ducats et qui fera le premier garçon.

NÉRISSA.-QUOÎÎ et vous mettez bas Penjeu 'B GRATIANO.-NOR ; on ne gagne pas il ce jeu-la quand on met bas Fenjeu.-Mais qui vient ici ? Lorenzo et son infidèle ? Quoi ! et le Venitien Salanio, mon vieil ami ?

(Entrent Lorenzo, Jessica et Salanio.) BASSANIO.—LOI’B11ZO et Salanio, soyez ici les bienvenus : si toutefois une possession aussi nouvelle que la mienne mè donne le droit de vous y recevoir. Avec votre permission, ma chère Portia, je dis à, mes amis, a mes compatriotes qu’ils sont les bienvenus.

roncrm.-Et je le dis aussi, seigneur ; ils sont les tresbienvenus.. Lonnnzo.-.Pen remercie Votre Seigneurie. Pour moi, seigneur, mon dessein n’était pas de venir vous voir ici ; mais j’ai rencontre Salamo en chemin ; il m’a tant prie de Paccoinpagner, que je n’ai pu dire nou. ' sariuvro.-Cela est vrai, seigneur, et j’avais mes raisons. (Il donne une lettre it Bassemio.) Le seigneur Antonio se recommande a votre souvenir.