Silence ! Quel est ce bruit ?
Chut, Chut !
Écoutez.
Une musique aérienne.
Souterraine.
C’est bon signe, n’est-ce pas ?
Non.
Paix, vous dis-je. Que signifie ceci ?
C’est le dieu Hercule, qu’Antoine aimait, et qui l’abandonne aujourd’hui.
Avançons, voyons si les autres sentinelles entendent la même chose que nous.
Eh bien ! camarades !
Eh bien ! eh bien ! entendez-vous ?
Oui. N’est-ce pas étrange ?
Entendez-vous, camarades, entendez-vous ?
Suivons ce bruit jusqu’aux limites de notre poste. Voyons ce que cela donnera.
Volontiers. C’est une chose étrange.
Scène IV
Éros ! Éros ! mon armure.
Dormez un moment.
Non, ma poule… Éros, allons, mon armure, Éros ! (Éros paraît avec l’armure.) Viens, mon brave serviteur, ajuste-moi mon armure. — Si la fortune ne nous favorise pas aujourd’hui, c’est que je la brave. Allons.
Attends, Éros, je veux t’aider. À quoi sert ceci ?
Allons, soit, soit, j’y consens. C’est toi qui armes mon cœur… À faux, à faux. — Bon, l’y voilà, l’y voilà.